Abdelmadjid Tebboune président désigné

Publié le 21 Décembre 2019

Abdelmadjid Tebboune (en arabe : عبد المجيد تبون), né le 17 novembre 1945 à Méchria (wilaya de Naâma), est un homme d'État algérienPremier ministre du 25 mai 2017 au 15 août 2017. Il est le chef de gouvernement à la longévité la plus courte à la tête de son pays.

Pemier ministre algérien  25 mai – 15 août 2017 (2 mois et 21 jours)

Ministre du Commerce (intérim)

19 janvier – 25 mai 2017 (4 mois et 6 jours)

Ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la VilleN 1

3 septembre 2012 – 25 mai 2017 (4 ans, 8 mois et 22 jours)

Ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme

31 mai 2001 – 4 juin 2002  (1 an et 4 jours)

Ministre délégué aux Collectivités locales

26 juin 2000 – 31 mai 2001 (11 mois et 5 jours)

Ministre de la Communication et de la Culture

23 décembre 1999 – 26 juin 2000   (6 mois et 3 jours)

Ministre délégué aux Collectivités locales

18 juin 1991 – 22 février 1992  (8 mois et 4 jours)

Wali de la Wilaya de Tizi Ouzou

26 juillet 1989 – 21 août 1991 (2 ans et 26 jours)

Wali de la Wilaya d'Adrar

30 janvier 1983 – 13 mai 1984  (1 an, 3 mois et 13 jours)

Secrétaire général de la Wilaya de M'Sila

1982 – 30 janvier 1983  (moins d’un an)

1979 – 1982  (3 ans)

Secrétaire général de la Wilaya d'Adrar

1977 – 1979  (2 ans)

Secrétaire général de la Wilaya de Djelfa

18 avril 1975 – 1er octobre 1977  (2 ans, 5 mois et 13 jours)

Biographie

Nom de naissance         Abdelmadjid Tebboune  Date de naissance          17 novembre 1945 (73 ans)

Lieu de naissance        Méchria (Wilaya de Naâma)

Nationalité       algérienne  Parti politique  FLN  Diplômé de     ENA d'Alger

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Abdelmadjid Tebboune a le profil type de l’énarchie algérienne, définie comme le pouvoir des énarques de la haute fonction publique. Pardon à l’honorable ENA qui n’avait pas vocation à fabriquer de tels monstres et pardon aussi aux véritables commis de l’État qui ont eu le bonheur de servir humblement dans leurs missions et de ne pas grimper trop haut dans la hiérarchie de l’État prédateur.

Dans un entretien enregistré avec quelques journalistes triés sur le volet pour lui donner le change, M. Tebboune a dévoilé plusieurs facettes de sa personnalité.

Né il y a 74 ans à Mécheria, il a débuté sa carrière, selon Wikipedia, à 30 ans comme secrétaire général de wilaya (Djelfa, Adrar, Msila), puis wali  (Adrar, Tiaret, Tizi-Ouzou) avant d’accéder aux fonctions ministérielles 6 fois depuis 1992, puis d’effectuer un passage éclair comme 1er ministre de mai à août 2017, une sorte de record mondial. Mauvais perdant, il se plaint dans cet entretien, que son portrait ne figurât pas au panthéon des 1ers ministres algériens dont les portraits trônent au Palais du gouvernement, semble-t-il.

Dans un enregistrement vidéo d’une heure (https://www.youtube.com/watch?v=9nPevO6cRwc&t=29s), il veut donner l’impression de se livrer en toute sincérité pour plaire, tel le renard convoitant le fromage au bec du corbeau, sur un arbre perché.

Voici quelques-unes des confidences de Maitre Renard.

À l’image de Chadli Benjeddid dont il fait son mentor politique, l’aspect falot de ce monsieur m’inspire tous ces synonymes du dictionnaire Le Robert : quelconque, effacé, inconsistant, terne,  banal, insipide, médiocre, nul, infime, mince, minime, négligeable, petit, dérisoire, malheureux, misérable, frivole, futile, vain. Vérifiera qui voudra la définition du mot falot.

Parmi les propos transcrits de la bouche de M. Tebboune, je vous livre ceux-ci.

Pourquoi suis-je ici : « S’il n’y avait pas l’insistance de beaucoup d’amis je ne serai pas rentré fi les élections…., je pense que je peux faire quelque chose…, j’ai toujours été discipliné comme ministre, 1er ministre… je n’ai jamais eu cette ambition d’être le 1er dirigeant du pays…, je n’ai que la puissance de ma faible voix pour vous convaincre. ». Bigre, en panne d’ambition ce candidat à la présidence de son pays, ou ruse de renard en maraude !

À propos des détenus d’opinion : « Ils demandent des changements…, vous me connaissez, je n’ai jamais critiqué les institutions de l’État et particulièrement la justice, les juges savent ce qu’ils font, il faut cesser de parler de choses insignifiantes, mais chacun est libre… » A ses yeux les emprisonnements arbitraires d’aujourd’hui sont insignifiants, qu’en sera-t-il demain lorsque il aura le pouvoir ?

Les élections : « je suis convaincu qu’elles se dérouleront normalement…, je vois mon environnement familial, mes amis, là-bas au douar, les gens veulent des élections, ils se remémorisent ( !)  les choses. » Il commet un savoureux lapsus entre bureaux d’études et bureaux de vote, révélant combien il est en mission commandée.

Qui suis-je : « Personne ne m’a estimé à ma juste valeur comme le président Chadli. J’ai servi l’État, pas des personnes, et je n’ai aucun complexe à ce sujet…, je me mets au service du petit peuple, les gens qui ont besoin de moi. Je suis le candidat du peuple, pas d’un parti…, si le peuple veut de moi tant mieux, sinon quel que soit le vainqueur j’applaudirai ».  Voilà un ministre tout fier, membre de 7 gouvernements, ayant à leurs palmarès les plus grands scandales de la décennie noire et de la double décennie de Bouteflika, dont :

  • Le processus électoral calamiteux de décembre 1991 ayant abouti à l’avènement puis l’assassinat de Mohamed Boudiaf, puisqu’il a été ministre délégué aux Collectivités locales entre 1991 et 1992
  • la loi de concorde civile et amnistie générale des terroristes de 1999 à 2001 alors qu’il était ministre de l’information, puis délégué aux Collectivités locales
  • le célèbre programme AADL 2001, inachevé depuis 18 ans a été initié par M. Tebboune ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme en 2001-2002 dans le gouvernement Benflis,
  • Après 10 ans de disette ministérielle (2002-2012), allez savoir pourquoi, le voilà de nouveau en charge de l’habitat de 2012 à 2017 sans discontinuer, pour lancer les tranches 2-3-4 de l’AADL et la grande mosquée d’Alger. C’est dans cette phase que le système kleptocratique (terme sorti de sa bouche) a atteint son apogée en matière de corruption, de dilapidation des terres, de trafics en tout genre que les bénéficiaires de ces logements dénoncent à longueur de colonnes de journaux et d’émissions TV racoleuses, surfant tour à tour sur le désarroi des uns ou les louanges flagorneurs à Fakhamatouhou sur sa charreta, selon les autres.

Cet homme, acteur ou complice de tant de méfaits, inconscient au point de se vanter de tant de turpitudes, ose se revendiquer du petit peuple et des classes moyennes ! Comme dans toute organisation mafieuse et criminelle, cette engeance préposée aux sales besognes n’a d’yeux que pour ses maîtres, se prévaut des saintes paroles des prophètes et toute honte bue se soumet à tout nouveau Capo qui viendrait à prendre en main les destins de la bande. La 3issaba, n’a d’autres choix que d’obéir aux ordres. Sa conférence de presse est une forme de confession publique riche d’aveux en tout genre.

À propos de son fils en prison dans l’affaire de la cocaïne et Kamal el bouchi : « je ne ferai pas dans la victimisation, ma famille, mon fils, ma fille… on m’a retiré de la liste des invités de toutes les commémorations officielles 1er novembre, 5 juillet… ». Cet homme fait et dit tout, et son contraire. Il est la parfaite illustration du « rond-de-cuir », sobriquet attribué aux employés de bureau sédentaires, toujours assis sur des coussins de cuir ronds, destinés à soulager leur derrière de la position assise prolongée.

Et l’argent ? « Je suis ennemi de l’argent, de ceux qui se pavanent en déclarant aux USA qu’ils sont à la tête de 20 milliards de dollars, de la surfacturation, des 700 millions de DA pour importer de la mayonnaise, de la marginalisation des classes moyennes auxquelles il faut redonner une place dans les affaires de l’État.  J’ai dit non à un immeuble de 50 étages à Alger, non à l’exonération de TVA pour celui qui fait du montage de voitures. Mais je ne citerai pas de noms, je ne m’en prends pas aux personnes ». Que n’a-t-il instruit sa progéniture de si sages conseils, qui auraient évité à l’un de ses fils de se retrouver à la prison d’El-Harrach en compagnie de ces kleptocrates qu’il a tant fréquentés en conseil des ministres, aux tables de négociation de ces contrats faramineux qui ont vidé les caisses du trésor public au profit des-amis-de-ses-enfants.

Avec de tels boniments, le 12/12, Maitre Corbeau restera tranquillement perché sur sa branche.

Il ne lâchera pas son fromage.  

Ce renard du désert n’est décidément pas à la hauteur, Belmadi ne l’a pas sélectionné

Et surtout …..

Du fin fond de la forêt on perçoit le cri unanime de la foule

 « Yaw Faqou, Tetnahaw ga3 »

Rédigé par Boussad OUADI

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